Selon les médias étrangers, ZIM a parié 3 milliards de dollars que les réglementations en matière de démolition et d'émissions, combinées à un marché de l'affrètement plus flexible et à la croissance économique, apporteraient un meilleur équilibre entre l'offre et la demande sur le marché d'ici 2025.
Le vice-président exécutif et directeur financier de ZIM, Xavier Destriau, a déclaré que la société remplaçait les navires loués plus anciens et plus petits par des navires modernes plus efficaces, mais qu'elle pariait sur des changements significatifs dans les fondamentaux du marché pour faire monter les taux.
Zim possède un total de 138 navires, dont 8 en propriété et 130 affrétés. Cependant, sa flotte évolue, avec environ 39 nouveaux navires qui devraient être livrés d'ici la fin du premier trimestre 2025. Environ 25 nouveaux navires sont des navires bicarburant diesel/GNL, 15 navires de 7 800 evp et 10 autres navires de 15 000 evp, dont six ont déjà été livrés.
Destriau estime que ces nouveaux navires plus grands réduiront les coûts par evp.
« L'exploitation d'un navire GNL de 15 000 evp coûte le même prix que celle d'un navire de 10 000 evp. Ainsi, au même coût, notre apport potentiel dans ce service est 50 % plus élevé. Donc, tant que nous pouvons remplir le navire, nous bénéficions de coûts inférieurs", a déclaré Destriau.
Il s'agit d'un pari qui verra inévitablement les opérateurs revenir à leur statut d'avant la pandémie, avec une surcapacité conduisant à une bataille pour les parts de marché, mais ZIM estime que d'ici 2025, les changements fondamentaux nécessaires à leur prospérité auront eu lieu. Cela représente un pari de 3,1 milliards de dollars sur les réserves de trésorerie de l'entreprise.
ZIM estime qu'un autre facteur qui aidera les compagnies maritimes est que d'ici 2025, avec la fin de l'épidémie, les périodes d'affrètement augmenteront considérablement et le marché de l'affrètement sera « plus résilient ».
